Montréal, le 8 mars 2021-Le Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec- RAFIQ- qui célèbre ses dix ans cette année, appelle à des mesures socio-économiques post-Covid tenant compte des besoins femmes immigrées, tous statuts confondus.

Une étude de besoins menée par le RAFIQ en 2020 auprès de femmes migrantes et immigrantes ainsi que d’intervenantes auprès de ces femmes, préconise de :

« -Augmenter le soutien financier aux femmes immigrantes en perte de revenus ou sans revenus, y compris celles n’étant pas éligibles aux mesures d’aide gouvernementales ainsi qu’aux femmes entrepreneures.
-Inclure les femmes immigrantes dans le Plan de relance économique du gouvernement du Québec.

-Multiplier les ressources pour soutenir les mères et les enfants à la maison.
Offrir des informations claires sur les démarches d’immigration en cours et accélérer les processus de régularisation des femmes en attente de statut ou de renouvellement de statut d’immigration.
-Développer des ressources adaptées pour les femmes immigrantes à la maison et victimes de violence.
Offrir une information multilingue sur l’éligibilité aux mesures d’aide gouvernementale aux femmes ne maîtrisant pas le français.
-Offrir des formations aux femmes ayant perdu leur emploi leur permettant de se réorienter. –
Lutter contre le racisme, l’ignorance et la discrimination ».

À ce titre, le RAFIQ salue le Plan d’action pour contrer les impacts sur les femmes en contexte de pandémie annoncé par la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest à l’occasion du 8 mars 2021, qui constitue sans conteste un pas important, en autant que les ressources nécessaires à la mise en œuvre de ce plan, se voulant inclusif, soient au rendez-vous.

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